Sébastien Vassant

À propos de Sébastien Vassant

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Sébastien, né en 1980, intègre à 18 ans l’école supérieure des beaux-arts Saint-Luc à Liège, en Belgique. Diplômé de la section illustration, il a été ensuite tour à tour libraire, directeur de collection, éditeur indépendant… 

Il vit désormais à Nantes et se consacre principalement à son travail d’auteur en bande dessinée. Il travaille au sein de l’atelier Oasis 4000.

Principalement édité par Alain David pour les éditions Futuropolis, il travaille également avec les éditions du Seuil, Delcourt, Glénat, Éditions de l’Atelier, Acte Sud Junior…

Depuis 2018, il est l’un des co-présidents de la Maison Fumetti, maison de la bande dessinée à Nantes.

Ses publications

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Les Représentants
Les Représentants

Entretien avec Sébastien Vassant

interview

  1. Qu’est-ce qui vous a plu dans le texte de Vincent Farasse ?

    J’apprécie surtout la façon dont Vincent a donné chair à ses personnages dans ces contextes d’élection. J’aime beaucoup comment il mène son théâtre du quotidien au beau milieu d’une problématique politique et sociale. C’est d’ailleurs ce qui m’a parlé dans ma scène : on se concentre sur cette femme et ses problématiques. L’élection c’est un spectacle qui a lieu autour d’elle, mais qui ne l’intéresse pas tant à ce moment précis. Pour le lecteur pourtant c’est une info qui l’éclaire différemment sur le personnage. 

  2. Que faisiez-vous lors de la soirée électorale que vous mettez en scène ?

    Le premier tour, je l’ai suivi entre amis. Et pour le second je n’arrive même plus à me souvenir si j’étais chez moi le soir des résultats. Je crois que j’ai fait un black-out électoral pour celle-ci. 

  3. De quoi pour vous est synonyme soirée électorale ?

    Je fais partie de la génération qui a voté pour la première fois pour une présidentielle en 2002. L’enjeu est clairement différent depuis cette date. On l’a encore vu en 2017. Je sais que beaucoup de personnes, depuis cette élection Chirac-Le Pen, n’attendent plus rien de ce vote. De mon côté, c’est plus ambivalent. On peut y voir clairement les limites de ce système présidentiel et de l’enjeu électoral, surtout avec la campagne 2022. Pour moi, suivre une élection présidentielle ou regarder Koh-Lanta c’est devenu un peu la même chose. On a un peu honte de se faire avoir par la mise en scène, mais on poursuit jusqu’au bout pour savoir qui va rester le dernier sur les poteaux. 

  4. Qu’est-ce que vous aimez dans l’idée d’un album collectif ?

    Cela dépend du concept, mais pour Les représentants, il s’agissait de travailler ensemble même si chacun s’occupait de sa scène. Et quels compagnons ! Pour moi, c’est un mélange d’excitation, de fierté et de stress énorme, la peur de ne pas être à la hauteur… Mais finalement, travailler à plusieurs m’a énormément motivé pour mon dessin. 

Du même auteur

Bibliographie

 

  • Victor Hugo dit non à la peine de mort, scénario de Murielle Szac (Actes Sud Junior, 2020)
  • Les heures passées à contempler la mer, scénario de Gilles Larher (Futuropolis, 2019)
  • La veille du grand soir, Mai 68, scénario de Patrick Rotman (Seuil/Delcourt, 2018)
  • Politique qualité, le chemin est individuel, collectif et politique (Futuropolis, 2016)
  • Juger Pétain, scénario de Philippe Saada (Glénat, 2015)
  • Histoire dessinée de la guerre d’Algérie, scénario de Benjamin Stora (Seuil, 2016)
  • Frères d’ombre, scénario de Jérôme Piot (Futuropolis, 2013)
  • Immigrants, ouvrage collectif (Futuropolis, 2010)
  • La voix des hommes qui se mirent, scénario de Gilles Larher (Futuropolis, 2009)
  • L’accablante apathie des dimanches à rosbif, scénario de Gilles Larher (Futuropolis, 2008)
  • El Mexicano (Carabas, 2007)
  • Rodney contre le robot (Carabas, 2006)
  • Comment je me suis fait suicidé, scénario de Loïc Dauvillier (6 pieds sous terre, 2006)